Phases d’écoute :
Évolution de l’écoute client : • Sollicitation directe par l'organisme (enquêtes de satisfaction, enquêtes produit, mercatique, démarche prospective, benchmarking, etc.) ; • Nature des exigences : • Exigences déjà couvertes par l'organisme mais pour lesquelles il convient de développer l'offre ; • Criticité des exigences : • critiques : relatives à la santé et à la sécurité du client ou de l'utilisateur, Le classement peut reprendre les exigences par grandes fonctionnalités essentielles, il peut aussi faire la différence entre les exigences attachées au produit/service et les exigences attachées à l'offre accessoire du produit/service (prestations associées). Dans la mesure où le classement des exigences est utilisé pour vérifier la cohérence des informations, il convient d'ajouter des caractéristiques ou attributs permettant un classement sur les fonctionnalités (par exemple telle exigence se rapporte à telle fonctionnalité). De même, le classement sert à identifier et classer les exigences fonctionnelles, telles que performance, fiabilité, disponibilité, robustesse, etc. Dans la mesure où le classement servira à prendre la décision de satisfaire ou de développer ces exigences en vue de les satisfaire dans des versions échelonnées dans le temps, il convient de définir des caractéristiques ou attributs tels que : la priorité (indiquée par le client), la flexibilité (possibilité ou non de modifier l'exigence, indiquée par le client), la valeur attachée à la fonction définie dans l’exigence (pour plus de détails sur ces 3 notions : se référer à NF X 50-151). L'entreprise qui répond peut aussi attacher aux exigences, une notion de coût (pour établir son devis, ou choisir les exigences à satisfaire en priorité). Attentes : • Analyse des suggestions et réclamations de la clientèle : Tout organisme reçoit des messages de clients qui souhaitent faire une suggestion, signaler un dysfonctionnement ou obtenir un dédommagement. En canalisant ces informations et en organisant leur traitement, l'organisme peut estimer les points de non-qualité auxquels les clients sont sensibles. II faut cependant rester prudent, car seule une petite partie des clients prend la peine de s'adresser à l'organisme ;ils ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la clientèle. • Dépasser les attentes du client : La réactivité commerciale implique une prise en charge rapide d'une attente client émise à un moment donné et ce, par la meilleure compétence possible. Une méthode, L'«Opportunity Owner», consiste, en collaboration avec le client, à construire la solution la plus adaptée et à la prendre en charge dans sa totalité. Les projets peuvent parfois s'étaler sur plusieurs mois en fonction de l'évolution de l'attente du client que devra anticiper, suivre et satisfaire son interlocuteur. Grâce au processus de gestion des ressources et des compétences, le partage des ressources internes est optimisé et permet ainsi, de coller au plus près des besoins du client. Il est alors possible de créer une équipe composée de spécialistes nécessaires à la réalisation d'un projet. II faudra ensuite faire appel aux outils informatiques de l’organisme. Réponse des entreprises Intérêts pour l’entreprise : Pendant des décennies, elles ont voulu gagner en productivité grâce à l'amélioration de leurs processus industriels, de fabrication, etc... Cette tâche accomplie, elles se sont focalisées sur leur "cœur de métier" pour devenir les meilleures sur un segment d'activité. Quand vous avez gagné de la productivité et que vous êtes numéro un sur votre métier, comment progresser ? D'une seule façon : le dernier gisement de valeur à exploiter, c'est le client. C’est pourquoi tout type d’entreprise est concerné. Les entreprises françaises semblent en retard par rapport à d'autres pays européens et par rapport aux Etats-Unis. En effet, la France a un certain retard, mais qui est purement conjoncturel et qu’elle peut rattraper. Ce retard s'explique par les investissements qui ont été nécessaires pour le passage aux 35 heures, puis sont venus s'ajouter des problèmes liés à l'an 2000 et à l'Euro. Ces trois grands chantiers ont mobilisé beaucoup de moyens et c'était autant en moins pour les projets de CRM (Centre de Relation Multimédia) qui, dans ce contexte, n'étaient pas considérés comme prioritaires. Aujourd'hui enfin, les entreprises peuvent consacrer des budgets conséquents à la gestion de la relation client et elles le font. Orientation client : L’orientation client consiste à faire un travail en ayant pour but de satisfaire un client. Il ne suffit pas de bien faire les choses, il faut faire les choses qui sont bien pour le client. Et nous avons tous des clients. Nous considérons avant tout les clients externes, mais nous avons aussi des clients internes. L’orientation client implique de faire pénétrer la « Voix du client » dans l’organisme pour influencer la façon de travailler, mais aussi la définition même du produit/service réalisé pour le satisfaire. Pour répondre aux besoins et attentes des clients et utilisateurs finals il convient que la Direction d’un organisme : • Comprenne les besoins et les attentes de ses clients , y compris ceux des prospects, • Détermine les caractéristiques essentielles du produit, • Identifie et évalue la concurrence sur son marché, • Identifie les opportunités du marché, les faiblesses et les avantages concurrentiels du marché. Objectifs de l’entreprise : Prenons l'exemple du secteur automobile. Actuellement, on créé un nouveau modèle de voiture en deux ans seulement, les constructeurs ont formidablement rationalisé leurs chaînes industrielles de fabrication et en terme de processus, ils ne peuvent rien faire de mieux. Ils savent qu'aujourd'hui, le seul moyen de se développer est de gagner en intimité avec les clients en vendant non plus une voiture, mais des services, comme des assurances, des dépannages, la possibilité d'échanger son modèle de voiture au moment des départs en vacances, etc. Aujourd'hui, les entreprises ne doivent plus se contenter de vendre un produit, elles doivent aussi proposer des services accompagnant et valorisant ce produit. Ensuite seulement, elles devront voir quels sont les outils les plus adaptés. Pour les définir, elles doivent se poser une question : comment est-ce que j'imagine mes relations avec mes fournisseurs et mes clients dans trois ans ? A quoi ai-je envie que ces relations ressemblent? Une fois qu'on a des réponses, on choisit les moyens à mettre en œuvre : • informatiser ses commerciaux • mettre en place un centre d'appels, • développer la vente en ligne, etc… Mais ces outils ne sont que la conséquence d'une stratégie claire, ils ne doivent en aucun cas la précéder. Répétons que la véritable valeur de l'entreprise, c'est l'information qu'elle détient et qu'elle doit organiser pour l'exploiter au mieux, qui vient de différents canaux, qu'il faut collecter, organiser, unifier pour la redistribuer à toutes les personnes en contact avec les clients. Pour améliorer son efficacité l’entreprise doit : • Restructurer la gestion des réclamations. • Fiabiliser et accélérer leur traitement. • Maîtriser les différentes techniques de réponses ( à l’écrit, à l’oral et en face à face Connaître les clients : a) Pourquoi identifier les besoins et attentes des clients ? L'organisme connaît suffisamment son organisation et ses modes de fonctionnement pour distinguer les différents types de qualité qu'il doit prévoir ou réaliser, et manager chacun d'eux individuellement. Au contraire, le client n'a qu'une vision globale et spontanée, quasiment instinctive, du niveau de qualité qu'il perçoit ou attend. Cette perception dépend directement de ses besoins et attentes. Charge à l'organisme de les traduire en solutions managériales et/ou organisationnelles et/ou techniques. Tout client a des besoins et des attentes mais n'est pas toujours capable de les exprimer en totalité. L'organisme déchiffre et interprète ces besoins et attentes et les complète, le cas échéant. Pour répondre à la demande, l'organisme créé et réalise un produit nouveau, améliore ou fait évoluer un produit déjà existant, ou choisit un produit existant qui répond aux exigences du client. L'organisme fournit ensuite ce produit à son client qui le compare à ses besoins et attentes initiales . b) Comment identifier les besoins et attentes des clients ? Du point de vue de l'organisme, on distingue : • La qualité voulue : caractéristique qualité que l'organisme souhaite atteindre pour répondre à la qualité attendue. C'est la prestation qu'il veut fournir à ses clients. • La qualité réalisée : caractéristique qualité réellement réalisée par l'organisme. Dans un monde parfait, la qualité réalisée serait identique à la qualité voulue. Ceci est difficile à obtenir en raison des dysfonctionnements et des aléas de toute sorte qui créent des écarts entre ce qu'on prévoit ou planifie, et ce qu'on réalise. On mesure donc l'écart par des indicateurs qualité mis en place dans l'organisme. L'écart minimum correspond à la conformité aux exigences imposées par des référentiels, comme la norme ISO 9001. La reconnaissance officielle de la qualité réalisée est un facteur dynamisant et stimulant pour l'organisme, entraînant et sécurisant pour les différents clients. Du point de vue du client, on distingue : • La qualité attendue : caractéristique qualité souhaitée par les clients, c'est-à-dire la réponse à leurs attentes. Cela signifie que les conditions d'obtention de ce niveau de qualité ont été prédéfinies. • La qualité perçue : caractéristique qualité ressentie, de façon plus ou moins confuse par le client à partir de ses propres besoins et attentes. Elle est l'expression de sa satisfaction, avec ce que cela comporte de subjectivité ou d'impondérable. L'organisme évalue le degré de satisfaction de ses clients en mettant en place les outils de la mesure de la satisfaction des clients et de la performance du service rendu. L'écart est mesuré par des évaluations auprès des clients • un écart négatif reflète une insatisfaction des clients ; • un écart nul reflète une satisfaction minimale des clients ; • un écart positif permet à l'organisme de satisfaire ses clients, condition nécessaire pour les fidéliser. Dans un monde parfait la qualité perçue serait identique à la qualité attendue. Ceci est irréalisable à cause de l'importance de l'irrationnel et du subjectif des clients dans la conscience de la qualité attende et dans la perception de la qualité réalisée. La satisfaction du client passe donc, entre autres, par l'étape fondamentale d'identification de ses besoins et attentes en termes de qualité attendue. Le but de cette opération est de réduire le différentiel entre, la qualité attendue par le client et la qualité perçue lors de la fourniture du produit et d'optimiser le processus d'élaboration du produit. L’approche du « Bocal » : Une autre approche consiste à plonger dans le milieu pour le comprendre de l’intérieur par imprégnation. Shoji Shiba appelle cela : « plonger dans le bocal avec les poissons » Il y a donc deux façons de connaître les clients : • On peut réaliser des mesures en restant hors du bocal. Cette prise d’informations est filtrée par nos hypothèses, nos a priori…elle est déformée par la distance, l’épaisseur des parois du bocal. • Plutôt, on peut plonger dans le bocal : nager avec les poissons pour recueillir des informations pertinentes et mieux les connaître… c) La culture du client, ce qui a changé : Nous sommes passés d'une époque où les entreprises proposaient des produits à leurs clients à une époque, l'actuelle, où les entreprises doivent non seulement répondre à leurs attentes, mais aussi anticiper les besoins. De plus, l'émergence des nouvelles technologies, comme Internet ou le téléphone mobile, a entraîné de nouveaux besoins : aujourd'hui, tout le monde est habitué à avoir tout, tout de suite. Une culture de l'instantanéité s'est développée, qui fait que pour le client, tout doit être immédiat et simple. Les entreprises doivent donc s'adapter et avoir de grandes capacités de réactivité, être "pro-actives" vis-à-vis de leurs clients. Les entreprises prennent conscience de la nécessité de se mettre en relation avec le client et fournissent de formidables efforts pour tendre vers cet idéal. Par exemple : les entreprises publiques comme La Poste ou la SNCF prennent très bien ce virage de la gestion de la relation client. Elles ont compris que c'est un phénomène de fond dont elles ne peuvent pas faire l'économie. Les entreprises sont donc de moins en moins réticentes à s'engager dans un projet de Centre de Relation Multimédia. Analyse des informations détenues par le personnel : Le personnel en contact avec la clientèle a de multiples occasions d'appréhender la perception des clients sur les produits ou services de l'organisme. La remontée et l'analyse de ces informations complètent les données issues des enquêtes de satisfaction auprès des clients. Pour estimer la perception que le personnel a de la satisfaction des clients, l'organisme peut réaliser une enquête miroir : le même type de questions est posé aux clients et au personnel, à charge pour celui-ci d'imaginer le niveau de satisfaction des clients. L'analyse des écarts peut déboucher sur des plans d'actions pertinents. Écoute du marché : Le système d'information sur les clients peut également comprendre une écoute du marché : connaissance des différents intervenants du marché, de leurs produits et services, des offres concurrentes. II s'agit aussi de suivre les évolutions des attentes de la clientèle, qui dépendront du niveau de qualité des concurrents ou d'autres organismes ayant une activité de même nature. Indicateurs de résultats : Pour les entreprises commerciales, l'analyse de la satisfaction des clients se fait à la lumière des principaux indi cateurs de résultats, en particulier des indicateurs commerciaux tels que : • l'évolution du nombre de clients ; • le chiffre d'affaires par client ; • le taux de ré-achat ; • l’ancienneté des clients ; • le taux de fidélisation ; • le nombre de produits consommés par client ; • le rapport entre le nombre de nouveaux clients, de clients pris à la concurrence et de clients partis à la concurrence. Comment fidéliser son client ? : La fidélisation clientèle représente aujourd’hui un enjeu de plus en plus important pour les entreprises qui multiplient les actions et outils dans ce sens. Lien entre la satisfaction et la fidélisation du client : Un client mécontent a peu de chances de poursuivre sa relation avec l'organisme. Un client satisfait a de bonnes chances de rester fidèle à l'organisme. II peut donc être utile d'intégrer dans l'outil de mesure des questions sur les intentions de ré-achat, notamment dans le cas de mesures répétitives afin d'étudier l'impact du plan d’action de l'organisme sur la capacité à fidéliser les clients. Soulignons néanmoins que l'intention de ré-achat d'un produit ou service n'est qu'un des aspects du problème de la fidélité. La liaison satisfaction - fidélité peut être plus complexe, soit parce que l'organisme développe parallèlement une stratégie de fidélisation (actions promotionnelles répétitives par exemple), soit parce que les clients eux-mêmes agissent selon des moteurs psychologiques particuliers (clients opportunistes, clients volatils). Pour comprendre les mécanismes de fidélisation, l'organisme pourra avoir intérêt à mener une étude spécifique sur le sujet.
Évolution de l’écoute client : • Sollicitation directe par l'organisme (enquêtes de satisfaction, enquêtes produit, mercatique, démarche prospective, benchmarking, etc.) ; • Nature des exigences : • Exigences déjà couvertes par l'organisme mais pour lesquelles il convient de développer l'offre ; • Criticité des exigences : • critiques : relatives à la santé et à la sécurité du client ou de l'utilisateur, Le classement peut reprendre les exigences par grandes fonctionnalités essentielles, il peut aussi faire la différence entre les exigences attachées au produit/service et les exigences attachées à l'offre accessoire du produit/service (prestations associées). Dans la mesure où le classement des exigences est utilisé pour vérifier la cohérence des informations, il convient d'ajouter des caractéristiques ou attributs permettant un classement sur les fonctionnalités (par exemple telle exigence se rapporte à telle fonctionnalité). De même, le classement sert à identifier et classer les exigences fonctionnelles, telles que performance, fiabilité, disponibilité, robustesse, etc. Dans la mesure où le classement servira à prendre la décision de satisfaire ou de développer ces exigences en vue de les satisfaire dans des versions échelonnées dans le temps, il convient de définir des caractéristiques ou attributs tels que : la priorité (indiquée par le client), la flexibilité (possibilité ou non de modifier l'exigence, indiquée par le client), la valeur attachée à la fonction définie dans l’exigence (pour plus de détails sur ces 3 notions : se référer à NF X 50-151). L'entreprise qui répond peut aussi attacher aux exigences, une notion de coût (pour établir son devis, ou choisir les exigences à satisfaire en priorité). Attentes : • Analyse des suggestions et réclamations de la clientèle : Tout organisme reçoit des messages de clients qui souhaitent faire une suggestion, signaler un dysfonctionnement ou obtenir un dédommagement. En canalisant ces informations et en organisant leur traitement, l'organisme peut estimer les points de non-qualité auxquels les clients sont sensibles. II faut cependant rester prudent, car seule une petite partie des clients prend la peine de s'adresser à l'organisme ;ils ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la clientèle. • Dépasser les attentes du client : La réactivité commerciale implique une prise en charge rapide d'une attente client émise à un moment donné et ce, par la meilleure compétence possible. Une méthode, L'«Opportunity Owner», consiste, en collaboration avec le client, à construire la solution la plus adaptée et à la prendre en charge dans sa totalité. Les projets peuvent parfois s'étaler sur plusieurs mois en fonction de l'évolution de l'attente du client que devra anticiper, suivre et satisfaire son interlocuteur. Grâce au processus de gestion des ressources et des compétences, le partage des ressources internes est optimisé et permet ainsi, de coller au plus près des besoins du client. Il est alors possible de créer une équipe composée de spécialistes nécessaires à la réalisation d'un projet. II faudra ensuite faire appel aux outils informatiques de l’organisme. Réponse des entreprises Intérêts pour l’entreprise : Pendant des décennies, elles ont voulu gagner en productivité grâce à l'amélioration de leurs processus industriels, de fabrication, etc... Cette tâche accomplie, elles se sont focalisées sur leur "cœur de métier" pour devenir les meilleures sur un segment d'activité. Quand vous avez gagné de la productivité et que vous êtes numéro un sur votre métier, comment progresser ? D'une seule façon : le dernier gisement de valeur à exploiter, c'est le client. C’est pourquoi tout type d’entreprise est concerné. Les entreprises françaises semblent en retard par rapport à d'autres pays européens et par rapport aux Etats-Unis. En effet, la France a un certain retard, mais qui est purement conjoncturel et qu’elle peut rattraper. Ce retard s'explique par les investissements qui ont été nécessaires pour le passage aux 35 heures, puis sont venus s'ajouter des problèmes liés à l'an 2000 et à l'Euro. Ces trois grands chantiers ont mobilisé beaucoup de moyens et c'était autant en moins pour les projets de CRM (Centre de Relation Multimédia) qui, dans ce contexte, n'étaient pas considérés comme prioritaires. Aujourd'hui enfin, les entreprises peuvent consacrer des budgets conséquents à la gestion de la relation client et elles le font. Orientation client : L’orientation client consiste à faire un travail en ayant pour but de satisfaire un client. Il ne suffit pas de bien faire les choses, il faut faire les choses qui sont bien pour le client. Et nous avons tous des clients. Nous considérons avant tout les clients externes, mais nous avons aussi des clients internes. L’orientation client implique de faire pénétrer la « Voix du client » dans l’organisme pour influencer la façon de travailler, mais aussi la définition même du produit/service réalisé pour le satisfaire. Pour répondre aux besoins et attentes des clients et utilisateurs finals il convient que la Direction d’un organisme : • Comprenne les besoins et les attentes de ses clients , y compris ceux des prospects, • Détermine les caractéristiques essentielles du produit, • Identifie et évalue la concurrence sur son marché, • Identifie les opportunités du marché, les faiblesses et les avantages concurrentiels du marché. Objectifs de l’entreprise : Prenons l'exemple du secteur automobile. Actuellement, on créé un nouveau modèle de voiture en deux ans seulement, les constructeurs ont formidablement rationalisé leurs chaînes industrielles de fabrication et en terme de processus, ils ne peuvent rien faire de mieux. Ils savent qu'aujourd'hui, le seul moyen de se développer est de gagner en intimité avec les clients en vendant non plus une voiture, mais des services, comme des assurances, des dépannages, la possibilité d'échanger son modèle de voiture au moment des départs en vacances, etc. Aujourd'hui, les entreprises ne doivent plus se contenter de vendre un produit, elles doivent aussi proposer des services accompagnant et valorisant ce produit. Ensuite seulement, elles devront voir quels sont les outils les plus adaptés. Pour les définir, elles doivent se poser une question : comment est-ce que j'imagine mes relations avec mes fournisseurs et mes clients dans trois ans ? A quoi ai-je envie que ces relations ressemblent? Une fois qu'on a des réponses, on choisit les moyens à mettre en œuvre : • informatiser ses commerciaux • mettre en place un centre d'appels, • développer la vente en ligne, etc… Mais ces outils ne sont que la conséquence d'une stratégie claire, ils ne doivent en aucun cas la précéder. Répétons que la véritable valeur de l'entreprise, c'est l'information qu'elle détient et qu'elle doit organiser pour l'exploiter au mieux, qui vient de différents canaux, qu'il faut collecter, organiser, unifier pour la redistribuer à toutes les personnes en contact avec les clients. Pour améliorer son efficacité l’entreprise doit : • Restructurer la gestion des réclamations. • Fiabiliser et accélérer leur traitement. • Maîtriser les différentes techniques de réponses ( à l’écrit, à l’oral et en face à face Connaître les clients : a) Pourquoi identifier les besoins et attentes des clients ? L'organisme connaît suffisamment son organisation et ses modes de fonctionnement pour distinguer les différents types de qualité qu'il doit prévoir ou réaliser, et manager chacun d'eux individuellement. Au contraire, le client n'a qu'une vision globale et spontanée, quasiment instinctive, du niveau de qualité qu'il perçoit ou attend. Cette perception dépend directement de ses besoins et attentes. Charge à l'organisme de les traduire en solutions managériales et/ou organisationnelles et/ou techniques. Tout client a des besoins et des attentes mais n'est pas toujours capable de les exprimer en totalité. L'organisme déchiffre et interprète ces besoins et attentes et les complète, le cas échéant. Pour répondre à la demande, l'organisme créé et réalise un produit nouveau, améliore ou fait évoluer un produit déjà existant, ou choisit un produit existant qui répond aux exigences du client. L'organisme fournit ensuite ce produit à son client qui le compare à ses besoins et attentes initiales . b) Comment identifier les besoins et attentes des clients ? Du point de vue de l'organisme, on distingue : • La qualité voulue : caractéristique qualité que l'organisme souhaite atteindre pour répondre à la qualité attendue. C'est la prestation qu'il veut fournir à ses clients. • La qualité réalisée : caractéristique qualité réellement réalisée par l'organisme. Dans un monde parfait, la qualité réalisée serait identique à la qualité voulue. Ceci est difficile à obtenir en raison des dysfonctionnements et des aléas de toute sorte qui créent des écarts entre ce qu'on prévoit ou planifie, et ce qu'on réalise. On mesure donc l'écart par des indicateurs qualité mis en place dans l'organisme. L'écart minimum correspond à la conformité aux exigences imposées par des référentiels, comme la norme ISO 9001. La reconnaissance officielle de la qualité réalisée est un facteur dynamisant et stimulant pour l'organisme, entraînant et sécurisant pour les différents clients. Du point de vue du client, on distingue : • La qualité attendue : caractéristique qualité souhaitée par les clients, c'est-à-dire la réponse à leurs attentes. Cela signifie que les conditions d'obtention de ce niveau de qualité ont été prédéfinies. • La qualité perçue : caractéristique qualité ressentie, de façon plus ou moins confuse par le client à partir de ses propres besoins et attentes. Elle est l'expression de sa satisfaction, avec ce que cela comporte de subjectivité ou d'impondérable. L'organisme évalue le degré de satisfaction de ses clients en mettant en place les outils de la mesure de la satisfaction des clients et de la performance du service rendu. L'écart est mesuré par des évaluations auprès des clients • un écart négatif reflète une insatisfaction des clients ; • un écart nul reflète une satisfaction minimale des clients ; • un écart positif permet à l'organisme de satisfaire ses clients, condition nécessaire pour les fidéliser. Dans un monde parfait la qualité perçue serait identique à la qualité attendue. Ceci est irréalisable à cause de l'importance de l'irrationnel et du subjectif des clients dans la conscience de la qualité attende et dans la perception de la qualité réalisée. La satisfaction du client passe donc, entre autres, par l'étape fondamentale d'identification de ses besoins et attentes en termes de qualité attendue. Le but de cette opération est de réduire le différentiel entre, la qualité attendue par le client et la qualité perçue lors de la fourniture du produit et d'optimiser le processus d'élaboration du produit. L’approche du « Bocal » : Une autre approche consiste à plonger dans le milieu pour le comprendre de l’intérieur par imprégnation. Shoji Shiba appelle cela : « plonger dans le bocal avec les poissons » Il y a donc deux façons de connaître les clients : • On peut réaliser des mesures en restant hors du bocal. Cette prise d’informations est filtrée par nos hypothèses, nos a priori…elle est déformée par la distance, l’épaisseur des parois du bocal. • Plutôt, on peut plonger dans le bocal : nager avec les poissons pour recueillir des informations pertinentes et mieux les connaître… c) La culture du client, ce qui a changé : Nous sommes passés d'une époque où les entreprises proposaient des produits à leurs clients à une époque, l'actuelle, où les entreprises doivent non seulement répondre à leurs attentes, mais aussi anticiper les besoins. De plus, l'émergence des nouvelles technologies, comme Internet ou le téléphone mobile, a entraîné de nouveaux besoins : aujourd'hui, tout le monde est habitué à avoir tout, tout de suite. Une culture de l'instantanéité s'est développée, qui fait que pour le client, tout doit être immédiat et simple. Les entreprises doivent donc s'adapter et avoir de grandes capacités de réactivité, être "pro-actives" vis-à-vis de leurs clients. Les entreprises prennent conscience de la nécessité de se mettre en relation avec le client et fournissent de formidables efforts pour tendre vers cet idéal. Par exemple : les entreprises publiques comme La Poste ou la SNCF prennent très bien ce virage de la gestion de la relation client. Elles ont compris que c'est un phénomène de fond dont elles ne peuvent pas faire l'économie. Les entreprises sont donc de moins en moins réticentes à s'engager dans un projet de Centre de Relation Multimédia. Analyse des informations détenues par le personnel : Le personnel en contact avec la clientèle a de multiples occasions d'appréhender la perception des clients sur les produits ou services de l'organisme. La remontée et l'analyse de ces informations complètent les données issues des enquêtes de satisfaction auprès des clients. Pour estimer la perception que le personnel a de la satisfaction des clients, l'organisme peut réaliser une enquête miroir : le même type de questions est posé aux clients et au personnel, à charge pour celui-ci d'imaginer le niveau de satisfaction des clients. L'analyse des écarts peut déboucher sur des plans d'actions pertinents. Écoute du marché : Le système d'information sur les clients peut également comprendre une écoute du marché : connaissance des différents intervenants du marché, de leurs produits et services, des offres concurrentes. II s'agit aussi de suivre les évolutions des attentes de la clientèle, qui dépendront du niveau de qualité des concurrents ou d'autres organismes ayant une activité de même nature. Indicateurs de résultats : Pour les entreprises commerciales, l'analyse de la satisfaction des clients se fait à la lumière des principaux indi cateurs de résultats, en particulier des indicateurs commerciaux tels que : • l'évolution du nombre de clients ; • le chiffre d'affaires par client ; • le taux de ré-achat ; • l’ancienneté des clients ; • le taux de fidélisation ; • le nombre de produits consommés par client ; • le rapport entre le nombre de nouveaux clients, de clients pris à la concurrence et de clients partis à la concurrence. Comment fidéliser son client ? : La fidélisation clientèle représente aujourd’hui un enjeu de plus en plus important pour les entreprises qui multiplient les actions et outils dans ce sens. Lien entre la satisfaction et la fidélisation du client : Un client mécontent a peu de chances de poursuivre sa relation avec l'organisme. Un client satisfait a de bonnes chances de rester fidèle à l'organisme. II peut donc être utile d'intégrer dans l'outil de mesure des questions sur les intentions de ré-achat, notamment dans le cas de mesures répétitives afin d'étudier l'impact du plan d’action de l'organisme sur la capacité à fidéliser les clients. Soulignons néanmoins que l'intention de ré-achat d'un produit ou service n'est qu'un des aspects du problème de la fidélité. La liaison satisfaction - fidélité peut être plus complexe, soit parce que l'organisme développe parallèlement une stratégie de fidélisation (actions promotionnelles répétitives par exemple), soit parce que les clients eux-mêmes agissent selon des moteurs psychologiques particuliers (clients opportunistes, clients volatils). Pour comprendre les mécanismes de fidélisation, l'organisme pourra avoir intérêt à mener une étude spécifique sur le sujet. |