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Biarritz : Quand l'h�tel Miramar voit la vie en vert

Communiqu� de presse
Publication : 04 / 01 / 2012
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La r�novation de la piscine de l'h�tel s'ach�ve. Mais au-del� de l'esth�tique et des n�cessit�s techniques, ces travaux s'inscrivent dans une d�marche environnementale.



Jean-Robert Raynaldy, Florence Lude, et Bart Van Cauwelaert : � La norme ISO 14001 a �t� une vraie r�compense pour le travail effectu�. Une reconnaissance �. (Photo B. P.)


Les travaux de r�novation de la piscine se sont d�roul�s entre le 2 novembre et le 23 d�cembre. Pour une part, ils sont parfaitement visibles. Mais pour une part seulement. En effet, ils s'inscrivent dans une d�marche de d�veloppement durable qui, sous la houlette de Jean-Robert Raynaldy, directeur technique de l'h�tel, a commenc� voici plus de deux d�cennies.

Le plancher de la terrasse a �t� refait. Un nouveau syst�me d'�clairages, permettant des modifications de couleurs, a vu le jour. Par ailleurs, les clients de l'h�tel pourront profiter de la musique d�s qu'ils mettront la t�te sous l'eau puisqu'un syst�me de diffusion subaquatique a fait son apparition. Enfin, le rev�tement de la piscine a �t� enti�rement refait dans une couleur plus verte qui s'approche de celle de l'oc�an.

Mais, si ces travaux sont visibles, il en est d'autres qui le sont moins. Bart Van Cauwelaert, directeur de l'h�tel, rapporte que � Jean-Robert Raynaldy a cherch� � �conomiser des �nergies, notamment en r�cup�rant la chaleur des machines �. Au lieu de laisser la chaleur se dissiper dans l'atmosph�re, des r�cup�rateurs d'�nergie permettent de recycler les fum�es d'�chappement des chaudi�res. Ainsi, ces fum�es r�chauffent de nouveau une entr�e d'eau, et ainsi de suite.

Une d�marche � long terme
De fait, d'importantes installations ont vu le jour ces deux derniers mois dans les salles de machines pour permettre de r�cup�rer les �nergies. Pour autant, cette initiative n'a rien d'original au Miramar, elle est la suite logique de pr�c�dentes tranches de travaux, l'�tape suppl�mentaire d'une politique qui s'inscrit dans le temps.

Par exemple, gr�ce � de pr�c�dentes initiatives, la piscine ext�rieure a �t� int�gralement chauff�e par r�cup�ration d'�nergies jusqu'au 31 octobre. Et les efforts paient. En vingt ans, l'�tablissement a fait une �conomie d'eau douce de 60 %, passant de 60 000 m�tres cubes consomm�s en 1990, � 22 000 aujourd'hui, � fr�quentation constan- te.

Autre initiative prise depuis deux ans dans l'espace de thalassoth�rapie : on encourage les clients � garder la m�me serviette tout au long de la journ�e. D'une ann�e sur l'autre, l'�conomie de linge est mesur�e. La moiti� des b�n�fices revient � l'h�tel, l'autre moiti� est vers�e � un fonds de l'Unicef pour replanter des arbres dans des endroits arides de la plan�te.

De m�me, un service interne de l'h�tel emm�ne directement les d�chets � la d�charge. Mais, gr�ce au tri effectu� avant qu'ils ne partent, 20 % sont r�cup�r�s par la soci�t� Cetraid situ�e � Maignon. Par voie de cons�quence, l'h�tel fait l� encore une �conomie de 20 %.




Avant-gardiste
Jean-Robert Raynaldy a vu sa d�marche reconnue lorsque, voici cinq ans, l'h�tel a �t� certifi� ISO 14001, une norme environnementale exigeante en mati�re de gestion des �nergies, d'�conomie d'eau, de gaz, et d'�lectricit�. Selon Florence Lude, responsable de la communication de l'h�tel, � non seulement, on entre dans une d�marche de citoyennet� sur le plan environnemental, mais, en plus, on gagne de l'argent dans la mesure o� l'on recycle l'�nergie �. Bart Van Cauwelaert compl�te ce propos en soulignant que � c'est une d�marche � long terme. Au d�part, on �tait motiv� par l'aspect citoyen. Mais on se rend compte que cela devient un atout commercial. De plus en plus, les clients sont sensibles � ce genre d'arguments. �

Jean-Robert Raynaldy rappelle que � cette politique a commenc� � [son] arriv�e en 1985. Elle a �t� men�e par petits bouts parce qu'il faut les budgets, mais la ligne n'a jamais vari� �.

Au moment de prendre sa retraite, il peut se f�liciter d'un vrai bilan, d'une vraie vision. Au milieu des ann�es 80, les questions environnementales n'avaient pas pris tant de place dans les consciences. La sienne mise � part.





Source SUD OUEST