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Les PDG ne connaissent pas suffisamment la sant� g�n�rale de leur entreprise Publi� le : 23 / 07 / 2007 - Lu : 74 fois	Article
Etude r�alis�e par Deloitte Les PDG ne connaissent pas suffisamment la sant� g�n�rale de leur entreprise. Les dirigeants et les cadres sup�rieurs ont de plus en plus conscience de l�importance des instruments de mesure de la performance autre que financi�re. En revanche, leurs outils pour �valuer celle-ci restent insuffisants. Les entreprises sont confront�es � des obstacles qui les emp�chent d��valuer clairement leur performance non-financi�re. Pour �claircir cette vision d�ensemble, des changements significatifs en mati�re de gouvernance d�entreprise sont n�cessaires. Alain Pons, Global Managing Partner Audit et membre du comit� ex�cutif mondial de Deloitte, affirme qu�une r�partition mieux �quilibr�e entre les objectifs financiers et non-financiers am�liore la performance et les r�sultats de l�entreprise. Nombreux sont les dirigeants et les cadres sup�rieurs qui n�ont pas une vision d�ensemble tr�s claire sur la sant� g�n�rale de leur entreprise: ils ont besoin d�informations non-financi�res de haute qualit�. Selon la seconde �dition de l��tude intitul�e In the Dark: What many boards and executives still don�t know about the health of their businesses, r�alis�e par Deloitte en coop�ration avec l�Economist Intelligence Unit et publi�e en mai, 78% des PDG interrog�s affirment que le seul usage des indicateurs financiers ne permet pas d�identifier de fa�on ad�quate les forces et les faiblesses de leur entreprise. Ils indiquent avoir besoin d�indicateurs non-financiers qui permettent d��valuer la performance, mais les outils n�cessaires � la compr�hension de ces indicateurs restent insuffisants. L��tude r�v�le des diff�rences entre la th�orie et la pratique dans les conseils d�administration et dans les cercles de management parmi quelques-unes des entreprises leaders dans le monde, indique Alain Pons. Par rapport � la derni�re �tude (2004), les PDG ont une attitude plus positive vis-�-vis de la valeur des indicateurs non-financiers de la performance. Mais il semble que les managers ne soient pas encore pr�par�s � passer la vitesse sup�rieure. La majorit� des entreprises indique �tre confront�e � une pression croissante pour �valuer ces indicateurs, mais les informations concernant la performance non-financi�re qu�elles re�oivent traduisent un d�ficit de qualit� et ne satisfont pas totalement leurs besoins. Les r�sultats de la seconde enqu�te montrent que 57% des entreprises interrog�es sont confront�es � une pression grandissante pour mesurer les indicateurs non-financiers. En outre, de plus en plus d�entreprises cr�ent de la valeur en s�appuyant sur l�utilisation d�instruments non-financiers. La satisfaction-client, l�innovation, et l�engagement des collaborateurs sont cit�s parmi les facteurs-cl�s de performance chez les entreprises interrog�es. Par ailleurs, 83% des entreprises interrog�es affirment que le march� lui-m�me tend de plus en plus � mettre l�accent sur les mesures de performance non-financi�re. Malgr� cela, recueillir les donn�es de performance non-financi�re demeure probl�matique. Tandis que 87% des PDG et des cadres sup�rieurs d�crivent leurs capacit�s � �valuer les performances financi�res comme excellentes ou bonnes, seulement 29% d�entre eux qualifient leurs aptitudes � �valuer les performances non-financi�res comme excellentes ou bonnes. Selon eux, les principaux vecteurs de performance corporate non-financi�re sont (dans l�ordre): les risques li�s � l�image et � la r�putation, l�influence du consommateur, la concurrence internationale, l�augmentation des r�gles juridiques concernant les mesures non-financi�res, l�innovation, la supervision croissante par les m�dias de la performance non-financi�re, le pouvoir des ONG, les lobbies, et les associations de citoyens. Cette �tude r�v�le un d�s�quilibre entre l�offre et la demande. Les managers et les dirigeants jugent que l�information qu�ils re�oivent n�est pas tout � fait celle dont ils ont besoin. Il y a encore beaucoup de progr�s � r�aliser, souligne Alain Pons. Les travaux de recherche d�montrent qu�une �volution de la gouvernance d�entreprise est n�cessaire pour mieux appr�hender la performance non-financi�re. En termes de responsabilit�s, il existe des diff�rences entre les indicateurs financiers et non-financiers. Si 80% des PDG estiment que les dirigeants et l�encadrement doivent se partager la responsabilit� des r�sultats financiers, la majorit� des personnes interrog�es affirme aussi que la responsabilit� de la gestion des indicateurs non-financiers incombe aux senior managers - sauf en ce qui concerne l�innovation, dont la responsabilit� doit rester partag�e. Pour la majorit� des PDG, les obstacles � la performance non-financi�re sont les outils sous-d�velopp�s, le scepticisme dans l�organisation, une comptabilit� floue, les contraintes de temps, et la crainte de r�v�ler de tels param�tres aux concurrents. De fait, les indicateurs non-financiers sont difficiles � discerner. D�apr�s Alain Pons, donner une tra�abilit� consistante de l�innovation, de l�engagement des employ�s ou de la satisfaction client rel�ve davantage d�un art que d�une science. Pour beaucoup, les mesures financi�res sont plus famili�res et bien plus faciles � quantifier. Clairement, il faut se d�faire de ce point de vue, car un dirigeant peut am�liorer la performance et les r�sultats financiers par une r�partition �quilibr�e des objectifs financiers et non-financiers. Les indicateurs non-financiers ont plus de valeur qu�il y a quelques ann�es. De plus en plus d�entreprises int�grent des donn�es non-financi�res dans leurs rapports annuels, et les structures de compensation int�grent des objectifs non-financiers. De plus en plus d�entreprises r�alisent l��ventail d�outils manag�riaux d�anticipation qu�apportent les param�tres non-financiers. 55% des PDG pensent que l�information permettant d�anticiper l�avenir est plus importante que l�information historique. 54% des PDG estiment �galement qu�une meilleure compr�hension de la fa�on de mesurer la performance non-financi�re les aiderait � mieux r�organiser leurs objectifs de performance. 43% d�entre eux souhaiteraient une plus grande visibilit� des param�tres non-financiers. Alain Pons est optimiste quant � l�avenir des indicateurs non-financiers au sein des organisations. Les PDG pourront mieux �valuer la sant� g�n�rale de leur entreprise. Les entreprises vont optimiser l�utilisation des indicateurs non-financiers et leurs applications. Cela permettra de se singulariser par rapport aux concurrents, d�am�liorer la performance et le profit. Il est �vident qu�un �quilibre ad�quat entre les objectifs financiers et non-financiers est g�n�rateur de profit. Deloitte mobilise des comp�tences diversifi�es pour r�pondre � l'�ventail des services attendus par ses clients, de toutes tailles et de tous secteurs - des grandes entreprises multinationales aux micro-entreprises locales, en passant par les entreprises moyennes.
	Source : AGEFI Luxembourg http://www.agefi.lu

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